Grand Mère, qui es-tu ?

Grand Mère, qui es-tu ?

Lucie Bernatchez Mainguy cofondatrice et PDG d’Aliksir de 1988 à 2022 est maintenant retraitée et peut désormais assumer pleinement son rôle d’ainée.

 

Je suis Lucie B. Mainguy ou plus encore maintenant, arrière-grand-mère Lucie. Si vous permettez, entre nous, on va se contenter de dire « Grand Mère ».

Pour résumer un parcours diversifié longue durée j’aurais envie de parler de mes 7 vies. Née en ville à Québec, j’ai passé mes étés au lac St Augustin qu’on a regardé se polluer dans les années 70-80. Les sujets de conversation préférés à la maison: le droit, la justice, les lois et l’agriculture. Mon père était un juge fils d’un producteur maraîcher; ma mère fille de  notaire aurait aimé être notaire mais aimait quand même ses 9 enfants.

J’ai choisi d’étudier en architecture, attirée par un art qui a le sens pratique. En 1973 on a acheté une ferme à Grondines et le goût de la forêt, des lacs et des rivières, j’ai attrapé ça de mon époux Pierre Mainguy que j’ai connu à l’école d’architecture et qui m’a raconté ces merveilles d’eaux cristallines en cascades pleines de truites mouchetés qui remontent les rapides.

En 1988, après une période de 13 ans à concilier l’enseignement en technique d’architecture au Cégep de Trois-Rivières et l’élevage de moutons ( moi bergère et sage-femme de brebis ),  mon chéri, père de nos 7 enfants achète avec mon  frère une cuve pour distiller les branches de nos conifères et en extraire les huiles essentielles.

Pour moi, quelques mois plus tard, l’histoire d’amour des huiles commence avec un livre de Jean Valnet médecin militaire qui a eu l’occasion à la suite des travaux de recherche de Maurice Gattefossé de découvrir les vertus curatives des huiles essentielles et qui a publié en 1976 en format livre de poche: « Aromathérapie » ou « Traitement des maladies par les essences des plantes ».

Une révélation fracassante pour moi. À ma connaissance, ces substances, presque miraculeuses selon ses dires, n’étaient pas utilisées par le domaine médical ou proposées au public par leur docteur. Je commence donc tout naturellement par douter de ces affirmations et j’entreprends de les vérifier par des expériences personnelles et des tests. Il faut bien avouer que sur ma longue expérience et les milliers de tests faits par mes clients, je ne suis plus à convaincre maintenant mais je me rappelle ce docteur à qui j’explique ce que je découvre et qui me répond « Ben voyons! si c’était si bon que ça, on me l’aurait dit » … oups!!! J’avoue que je me demande alors ce qui cloche dans la formation des docteurs.

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