Bio essai sur le criblage antimicrobien
Détermination du taux d’inhibition de la croissance
sur 5 bactéries pathogènes de l’alimentation
Par Virginie Geslain et Monique Lacroix, Ph.D., Professeur titulaire
Laboratoire de Recherche en Sciences Appliqués à l’Alimentation
INRS-Institut Armand-Frappier
Le projet Aliksir sur le criblage antimicrobien des huiles essentielles a été mené en collaboration avec Virginie Geslain et Monique Lacroix, Ph.D., de l'INRS-Institut Armand-Frappier. Cette étude visait à évaluer l'activité antimicrobienne de plusieurs huiles essentielles contre cinq bactéries pathogènes alimentaires courantes.
Contexte et Objectifs
Les bactéries pathogènes d'origine alimentaire représentent une menace significative pour la santé publique et l'industrie agroalimentaire. Face à la montée de la résistance aux antibiotiques, les huiles essentielles constituent une alternative naturelle prometteuse. L'objectif principal de ce projet était d'identifier les huiles essentielles les plus efficaces contre ces pathogènes afin de développer des applications potentielles en conservation alimentaire et en santé publique.
Méthodologie
L'étude a été réalisée en laboratoire, suivant un protocole rigoureux incluant :
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La sélection de plusieurs huiles essentielles issues de plantes aux propriétés antimicrobiennes reconnues.
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L'évaluation de leur efficacité par des tests de diffusion sur disque et de microdilution.
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L'analyse des concentrations minimales inhibitrices (CMI) et bactéricides (CMB) pour chaque huile essentielle.
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L'observation des effets synergiques entre certaines huiles essentielles.
Les bactéries ciblées comprenaient des pathogènes d'intérêt alimentaire tels que Salmonella enterica, Escherichia coli, Listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus, et Campylobacter jejuni.
Résultats et Perspectives
Les résultats ont montré que certaines huiles essentielles possèdent une activité antimicrobienne marquée contre les pathogènes testés, avec des niveaux de CMI et CMB relativement bas. Certains mélanges d'huiles essentielles ont également présenté un effet synergique, augmentant leur efficacité.
Ces observations ouvrent des perspectives intéressantes pour l'utilisation des huiles essentielles dans l'industrie alimentaire, notamment comme agents de conservation naturelle ou comme solutions alternatives aux antibiotiques. D'autres recherches sont nécessaires pour optimiser leur formulation et évaluer leur innocuité en application réelle.
Conclusion
Cette collaboration entre Aliksir et l'INRS-Institut Armand-Frappier a permis de mettre en évidence le potentiel des huiles essentielles en tant qu'agents antimicrobiens naturels. Ces résultats renforcent l'intérêt de poursuivre les recherches sur leurs applications pratiques, tant dans le domaine de la conservation alimentaire que de la santé publique.